lundi 18 octobre 2010

Déni et serpents

Des craques ô trop nombreuses, les serpents sortaient de temps en temps pour pénétrer ta chair.

Dans le déni, se trouvent ces craques; craques qui enveniment ta vie lorsque tu les aperçois. Heureusement que ce déni masque le venin qui t’appartient. Bien heureusement. Un égo construit sur bien trop de justifications et des théories développées sur des faits judicieusement sélectionnés par ton subconscient. J’en ai ri pendant assez longtemps jusqu’au jour où je vis crument les dessous du déni. Glacé jusqu’aux os, je fus et je disparu pour ne jamais retourner.

Il ne me reste que quelques pensées. En entamant ce refuge dans le déni, les craques, elles, continueront de s’ouvrir montrant par moment les horreurs, la crasse et les véritables cobras envenimés prêt à mordre.

Crasse, horreur et carcasse masquée.

Elle s’accumule la crasse et les craques émettent des crissements criants la honte, la haine et la trahison. Des sifflements lugubres se font entendre.

Haine et honte envers ta personne. Ce déni qui te sert de refuge explosera et seulement là tu comprendras. À moins qu’une implosion ait lieu.

Implosion ou explosion, c’est plus que plausible.

Des craques ô trop nombreuses, tu laissais les serpents sortir de temps en temps pour pénétrer ta chair. Un peu pour les dompter et calmer leur faim, jusqu’à nouvel ordre.

Entre ton déni et tes serpents je t'ai dit adieu...

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