lundi 25 octobre 2010

Trois notes

Une mélodie bâtie autour de trois notes jouait à répétition dans ma tête, dans mon cœur et dans mon corps.

Une âme qui parle, une musique qui attriste, une musique qui illumine, un son qui monte, l’autre qui descend, des violons qui partent et pourtant, ces trois notes jouées au piano ne partaient pas. Elles faisant bercer mon âme à n’en plus finir et ne partaient jamais, elles faisaient partie de moi.

Cette mélodie prenait un certain sens, un peu comme une escalade en montagne; j’escaladais, corps, cœur et âme vers un but sans savoir ce qui m’y attend, il fallait l’atteindre pour le voir.

C’est là qu’elles me menèrent ces trois notes.

J’ai finalement atteint le sommet; ce n'est que là que cette ritournelle prit tout son sens.

Serein, assis sur ce gazon vert, au sommet de la montagne, j’ai tout compris.

lundi 18 octobre 2010

Déni et serpents

Des craques ô trop nombreuses, les serpents sortaient de temps en temps pour pénétrer ta chair.

Dans le déni, se trouvent ces craques; craques qui enveniment ta vie lorsque tu les aperçois. Heureusement que ce déni masque le venin qui t’appartient. Bien heureusement. Un égo construit sur bien trop de justifications et des théories développées sur des faits judicieusement sélectionnés par ton subconscient. J’en ai ri pendant assez longtemps jusqu’au jour où je vis crument les dessous du déni. Glacé jusqu’aux os, je fus et je disparu pour ne jamais retourner.

Il ne me reste que quelques pensées. En entamant ce refuge dans le déni, les craques, elles, continueront de s’ouvrir montrant par moment les horreurs, la crasse et les véritables cobras envenimés prêt à mordre.

Crasse, horreur et carcasse masquée.

Elle s’accumule la crasse et les craques émettent des crissements criants la honte, la haine et la trahison. Des sifflements lugubres se font entendre.

Haine et honte envers ta personne. Ce déni qui te sert de refuge explosera et seulement là tu comprendras. À moins qu’une implosion ait lieu.

Implosion ou explosion, c’est plus que plausible.

Des craques ô trop nombreuses, tu laissais les serpents sortir de temps en temps pour pénétrer ta chair. Un peu pour les dompter et calmer leur faim, jusqu’à nouvel ordre.

Entre ton déni et tes serpents je t'ai dit adieu...

mardi 5 octobre 2010

Le champ de fraises, pour toujours...

Des fraises par ci, des fraises par là et voilà.

Je marche donc sur des fraises. Elles éclatent, elles explosent sous mes pieds et j’en ri. Le liquide rouge qui en sort a une odeur agréable. Il m’arrive même de les manger au lieu de les écraser. La liberté m'emporte.

Les coccinelles finirent donc par m'emmener avec elles me gambader sur un champ de fraises et j'ai aimé ceci.

Un champ de fraise, c’est mieux que le champ de mines…