J'ouvre les yeux, je ne sais trop où je suis. Petit à petit je comprends, je comprends que je me suis endormi sur mon canapé dans mon salon. Habillé.
L'horreur. Le comble du comble. Le sommeil le moins réparateur qui puisse exister!
Je ressens des douleurs partout sur dans mon corps lors de tels réveils. À me demander s'il ne sont pas psychologique.
Je vais aller dans mon lit mais l'idée de marcher jusqu'à mon lit semble être un supplice. Écrire dans mon blog non.
Bon, je vais effectuer mon chemin de la croix.
jeudi 15 octobre 2009
samedi 19 septembre 2009
Le phénix renaît de ses cendres

La dualité de l'esprit. D'un côté se trouve l'esprit du jour, celui qui s'expose sous le soleil du midi, celui que tout le monde voit et que l'on affiche. De l'autre l'esprit de nuit, celui des rêves, du subconscient et de la créativité.
De l'esprit ensoleillé le bateau largue les amarres pour quitter le port vers l'inconnu avec un certain nombre de ressources périssables et d'autres moins.
L'esprit nocturne représente ce port dans lequel le bateau doit se retrouver la nuit afin de se ressourcer avant de prendre le large de plus belle et dans une meilleure envolée.
Je constate que beaucoup de personnes oublient cet aspect important de la vie et font fi de leur esprit nocturne ou n'y accordent que trop peu d'importance et errent constamment dans le vide sans jamais se ressourcer dans leur nuit. Bien que ces paroles peuvent sembler vides, elles sont fondamentales, je l'ai appris à mes propres dépens et elles ne sont que trop vraies.
Cartésianisme, rationalisme et protectorats. La peur d'être nu ou d'être vu ainsi. Et pourtant c'est ainsi que le vrai ressort. Ces jours-ci mon modeste blog se tait. Le moi se montre en plein jour et s'expose mais la nuit et le mystère se cachent. Lorsque la lune apparaît, c'est là que l'obscurité et l'inconscient se réveillent.
Ma nuit m’a envahie, j’ai rêvé et erré. Aujourd’hui, le phénix renait de ses cendres et quitte le port phénicien. Sa chevelure est enflammée et rien ne l’arrête.
Ma nuit m’a envahie, j’ai rêvé et erré. Aujourd’hui, le phénix renait de ses cendres et quitte le port phénicien. Sa chevelure est enflammée et rien ne l’arrête.
dimanche 26 juillet 2009
La psyché originelle

Sa psyché est forte et prend le dessus. Le traumatisme d’enfance ressurgissant, une panique l’emporte. Une panique grandissante directement reliée au retour de Jupiter. Jupiter; la figure patriarcale fantasmagorique, retourne! C’est le retour du désir du père qu’il n’a jamais eu…
Il se souvient de tout cela maintenant et sa psyché originelle remontera toujours à la surface tant que la paix ne sera instaurée.
Entre temps, la fille aux cheveux blonds se lasse d’attendre et claque la porte.
Il l’aimera toujours.
Jupiter, quant à lui, attendra longtemps encore et se maintiendra au niveau fantasmagorique. C’est une peine perdue.
Je lui crie réveille-toi!
samedi 18 juillet 2009
Mizaru, Kikazaru et Iwazaru (suite)
À Joëlle, ces deux textes sont pour toi!
Sujet clos?
Bon, alors j'ai essayé d'appliquer la théorie des 3 singes et j'ai réussi tant bien que mal à le faire de mardi soir à vendredi après-midi (3 jours). Mais dans cet article, je confesse mon pitoyable échec…
Durant ces trois jours je me retenais à chaque fois afin de ne pas intervenir, j’essayais de ne pas voir ou de ne pas entendre et j’ai eu quelques éclats. Des « outbursts » est le mot qui qualifierait le mieux la situation.
Ces outbursts ont commencé vendredi après-midi au travail, avec une longue session de potinage (très agréable d’ailleurs, cette session, elle a débuté mon week-end en force). Suivi d’une visite au pub du coin où j’ai rejoint des amis pour le diner – j’étais en feu… et finalement, le coup de grâce : je me suis retrouvé dans un barbecue chez mes voisines que j’aime beaucoup et là, je m’assois dans ce milieu où se trouvaient quelques personnes qui avaient des points de vue que je qualifierai de limités?
Limités pourquoi? Car ils proviennent d’une région de ce monde où plusieurs débats ne sont pas concevables pour des raisons socio-culturo-religieuses. Et je tiens à souligner le mot débat. Lorsque ces débats non concevables ont lieu, le symptôme apparait : le ton monte, une frustration inexplicable ressort et un agacement profond fait surface. La cause de ces symptômes : il s’agit d’une perception d’attaque directe à l’ego de ces individus. En termes plus simples, il s’agit d’un mécanisme profond de remise en question du monde qu’ils se sont forgés. Un véritable ébranlement de l’ego.
L’ironie c’est que ce même ego va tout de suite renier ce qui se passe en commentant des « je ne suis pas frustré » ou des « oui, je veux débattre » alors qu’au fond, ces débats les dérangent.
Vous comprenez maintenant mon misérable échec? J’en pleure encore - héhéhé
Pourquoi ai-je voulu faire ça?
1) la frustration accumulée au cours des 3 jours suite à l’application de la théorie des trois singes.
2) C’est un désir profond que je possède de vouloir faire voir l’autre côté des choses et de toujours remettre en question les valeurs fondamentales de mon entourage. Ce désir est encore plus prononcé lorsque cet entourage s’est construit un ego entièrement basé sur une appartenance identitaire socio-culturo-religieuse. Une telle appartenance quasi maladive limite les individus et est la cause de beaucoup de guerres et de problèmes dans ce monde. Je vous jure que si ces appartenances n’étaient pas si ancrées chez les gens, le monde serait bien meilleur. Moins de fanatisme en faveur de plus de la paix, la tolérance et l’amour. J’en suis convaincu. C’est l’activiste en moi qui parle.
Conclusion : je suis loin d’être prêt à appliquer la théorie des trois singes. C’est un processus graduel que je prendrai bien du temps à comprendre et à réussir à appliquer. Le bon côté est que je commence à être sensibilisé à cette théorie qui m’éviterait bien des frustrations personnelles.
Sujet clos?
Bon, alors j'ai essayé d'appliquer la théorie des 3 singes et j'ai réussi tant bien que mal à le faire de mardi soir à vendredi après-midi (3 jours). Mais dans cet article, je confesse mon pitoyable échec…
Durant ces trois jours je me retenais à chaque fois afin de ne pas intervenir, j’essayais de ne pas voir ou de ne pas entendre et j’ai eu quelques éclats. Des « outbursts » est le mot qui qualifierait le mieux la situation.
Ces outbursts ont commencé vendredi après-midi au travail, avec une longue session de potinage (très agréable d’ailleurs, cette session, elle a débuté mon week-end en force). Suivi d’une visite au pub du coin où j’ai rejoint des amis pour le diner – j’étais en feu… et finalement, le coup de grâce : je me suis retrouvé dans un barbecue chez mes voisines que j’aime beaucoup et là, je m’assois dans ce milieu où se trouvaient quelques personnes qui avaient des points de vue que je qualifierai de limités?
Limités pourquoi? Car ils proviennent d’une région de ce monde où plusieurs débats ne sont pas concevables pour des raisons socio-culturo-religieuses. Et je tiens à souligner le mot débat. Lorsque ces débats non concevables ont lieu, le symptôme apparait : le ton monte, une frustration inexplicable ressort et un agacement profond fait surface. La cause de ces symptômes : il s’agit d’une perception d’attaque directe à l’ego de ces individus. En termes plus simples, il s’agit d’un mécanisme profond de remise en question du monde qu’ils se sont forgés. Un véritable ébranlement de l’ego.
L’ironie c’est que ce même ego va tout de suite renier ce qui se passe en commentant des « je ne suis pas frustré » ou des « oui, je veux débattre » alors qu’au fond, ces débats les dérangent.
Vous comprenez maintenant mon misérable échec? J’en pleure encore - héhéhé
Pourquoi ai-je voulu faire ça?
1) la frustration accumulée au cours des 3 jours suite à l’application de la théorie des trois singes.
2) C’est un désir profond que je possède de vouloir faire voir l’autre côté des choses et de toujours remettre en question les valeurs fondamentales de mon entourage. Ce désir est encore plus prononcé lorsque cet entourage s’est construit un ego entièrement basé sur une appartenance identitaire socio-culturo-religieuse. Une telle appartenance quasi maladive limite les individus et est la cause de beaucoup de guerres et de problèmes dans ce monde. Je vous jure que si ces appartenances n’étaient pas si ancrées chez les gens, le monde serait bien meilleur. Moins de fanatisme en faveur de plus de la paix, la tolérance et l’amour. J’en suis convaincu. C’est l’activiste en moi qui parle.
Conclusion : je suis loin d’être prêt à appliquer la théorie des trois singes. C’est un processus graduel que je prendrai bien du temps à comprendre et à réussir à appliquer. Le bon côté est que je commence à être sensibilisé à cette théorie qui m’éviterait bien des frustrations personnelles.
mardi 14 juillet 2009
Mizaru, Kikazaru et Iwazaru

À Joëlle, ce texte est pour toi.
Khallas, assez, basta!
Propagandes, propgandes et propagandes.
J’en ai par dessus la tête des machines propagandistes et des troupeaux de chèvres qui les écoutent sans réfléchir.
Par-dessus la tête d’écouter ces gens s’abreuver d’absurdités, ces gens et qui n’ont rien d’autres à faire de leurs journées à part de diffuser des discours vides de tout contenu comme de stupides enregistreurs.
Ce qui m’énerve le plus c’est qu’ils m’écoutent mais n’arrivent pas à comprendre mon message… Moi qui aime tellement réussir à faire comprendre mon point de vue - à nuancer avec forcer mon point de vue.
Je devrais m’en foutre, vivre et laisser vivre, mais vraiment je ne peux me taire face à de tels discours. Si vous lisez ce blog, vous comprendrez assez vite que mon niveau de tolérance à l’égard des individus ayant un cerveau lavé et qui ne font rien pour remédier à la situation est quasi inexistant. Je suis loin d’être parfait mais je ne peux m’empêcher de juger en disant qu’il faut vraiment être con pour ne pas comprendre que 1+1 font 2.
La patience est une vertu m’a-t-on dit…
… À bien y penser, la patience n’a rien à voir là dedans. Même si je demeure patient, la propagande continuera longtemps, bien longtemps et ceci ne fait qu’intérioriser ma frustration. À partir d’aujourd’hui, je vais écouter certains: j'essaie la philosophie des trois singes. Ces trois singes m’inspirent et mon grand-père leurs fait souvent référence. Il doit bien avoir raison, ce cher grand-père qui en a beaucoup vu…
Ca me tombe sur la tête comme une révélation. Il fallait que je la partage.
« Je ne dis pas ce qu’il ne faut pas dire, je ne vois pas ce qu’il ne faut pas voir et je n’entends pas ce qu’il ne faut pas entendre »
Sujet clos?
mardi 7 juillet 2009
L’Hermite et moi, une histoire d’ésotérisme.

Je marchais en un bel après-midi avec Koko et cette voyante lugubre m’appela vers elle. Une force vint me chercher de l’intérieur et j’oubliais Koko, je l’abandonnais dans le parc pour courir vers cette Irma.
Plus rien n’existait à part des yeux brillants de savoir dans un visage ridé et des cheveux grisonnants qui témoignent de son vécu.
Je glissais ma main dans le sac de riz et le jeta la poignée de riz sur un vieux plateau de cuivre moyen-oriental. Les formes apparaissaient et elle commença la lecture.
Irma entrait en état de transe et ses yeux brillants devinrent vitreux et elle n’arrêta pas de me répéter, fois après fois que j’étais, suis et serai pour toujours un Hermite.
Plus rien n’existait à part des yeux brillants de savoir dans un visage ridé et des cheveux grisonnants qui témoignent de son vécu.
Je glissais ma main dans le sac de riz et le jeta la poignée de riz sur un vieux plateau de cuivre moyen-oriental. Les formes apparaissaient et elle commença la lecture.
Irma entrait en état de transe et ses yeux brillants devinrent vitreux et elle n’arrêta pas de me répéter, fois après fois que j’étais, suis et serai pour toujours un Hermite.
Ne comprenant pas trop ceci, elle me fit tirer le tarot et qu’elle surprise ai-je eu lorsque la carte me représentant tombe sur la carte IX : L’Hermite.
Elle m’expliqua ce qu’est l’Hermite et par conséquent moi, d’une manière que je n'avais jamais entendu auparavant; j'en suis encore bouche bée. Il était plus que clair qu'elle parlait de moi mais ceci date de plusieurs années. Aujourd’hui, je dis à cette Irma du Parc St-Louis que ses dires s’avéraient être véridiques et que l’Hermite en moi est insatiable.
Si jamais vous retrouvez cette dame, faites moi signe, je l’ai recherché depuis sans succès.
vendredi 3 juillet 2009
Humilité et serenité
Ils se sont rencontrés. Ils se sont aimés, côtoyés et ont appris à se connaitre. Elle semble être une femme intelligente, sensée, belle avec une tête haute sur les épaules. Elle semble l’aimer éperdument, à en perdre la tête, lui qui semble si parfait et qui pourrait bien être son âme sœur.
Dans le paragraphe qui précède, le mot clé est semble.
Ne jamais se fier aux apparences car elles sont très trompeuses. Si trompeuses… Il s’est fait leurré. C’est un goy.
Le goy restera goy, c’est ce que son entourage lui dit et ce qu’elle pense.
Ce qui est certain, c’est que s’il était de sa religion et qu’elle était goya, jamais il ne lui ferait subir ce qu’elle lui fait vivre en ce moment.
L’humilité est une qualité qu’elle ne comprendra pas car elles n’ont pas été inculquées en elle et le goy a perdu patience. Il est à bout.
Il finit donc par lui dire, en toute sérénité, d’aller se faire voir!
Dans le paragraphe qui précède, le mot clé est semble.
Ne jamais se fier aux apparences car elles sont très trompeuses. Si trompeuses… Il s’est fait leurré. C’est un goy.
Le goy restera goy, c’est ce que son entourage lui dit et ce qu’elle pense.
Ce qui est certain, c’est que s’il était de sa religion et qu’elle était goya, jamais il ne lui ferait subir ce qu’elle lui fait vivre en ce moment.
L’humilité est une qualité qu’elle ne comprendra pas car elles n’ont pas été inculquées en elle et le goy a perdu patience. Il est à bout.
Il finit donc par lui dire, en toute sérénité, d’aller se faire voir!
mardi 30 juin 2009
Un sage inégalé

Bien des gens devraient lire tes textes et chercher à les comprendre. Je rêve en pensant qu’un jour mes six milliards de concitoyens puissent lire, comprendre et essayer d’appliquer un petit peu tes textes. La planète avancera bien loin...
"Aucune pilule dorée et dynamique ne résoudra nos problèmes humains. Ils ne pourront être résolus que par une révolution radicale de l’esprit et du cœur de l’homme. Elle exige un dur et constant travail que l’on sache voir et écouter et que l’on acquière ainsi une très grande sensibilité."
La révolution du silence - Krisnamurti, 1970
Bonne fête
À la fille de la jungle
Ils ont tué le père, ils ont tué la mère et ils en sont fiers.
Société laïque, société identitaire, société assimilatrice. Bien de grands mots pour essayer de comprendre cette société.
Je la qualifierai de castrée. Oui oui, c’est ca; de castrée!
Un peuple, une culture, une nation qui n’ose pas se définir pour des raisons « économiques », par peur de s’affirmer ou de s’en vanter. C’est bien une drôle de façon de penser. Je parle de ma fierté pour cet endroit et je vois de l’incompréhension dans les yeux de mes concitoyens, je parle de ma fierté envers ce peuple qui a réussi à survivre malgré les humiliations et un certain colonialisme, ce peuple avec une grande histoire et je vois encore et toujours de l’incompréhension et de la peur. Oui, de la peur. Ce qui me mène à penser que c’est une castration qui a commencé il y a bien longtemps et qui continue volontairement. Un véritable suicide identitaire désiré. Les arguments économiques n'étant qu'un symptôme du problème.
Voulez-vous une société où l’individualisme pur et dur prévaut ainsi que le sectarisme; le communautarisme et l’oubli de la mère apparait? Une élimination totale de la patrie c’est ce que j’observe et c’est chacun pour soi. S’ils aiment leur patrie, ils n’oseront jamais s’en vanter ouvertement. C’est triste. Serait-ce un crime de vouloir retrouver ce sentiment matriarcal envers la patrie qui essaie d’apparaitre mais ne sait comment?
Je suis un fervent croyant que l’épanouissement collectif ne peut atteindre son plein potentiel sans un symbole autoritaire, sans un guide, sans une identité et malheureusement c’est la voie que la majorité choisit. J’espère simplement que la réalisation de l’erreur ne se fera pas à des coûts sociaux et démographiques exorbitants.
Bonne chance.
Ils ont tué le père, ils ont tué la mère et ils en sont fiers.
Société laïque, société identitaire, société assimilatrice. Bien de grands mots pour essayer de comprendre cette société.
Je la qualifierai de castrée. Oui oui, c’est ca; de castrée!
Un peuple, une culture, une nation qui n’ose pas se définir pour des raisons « économiques », par peur de s’affirmer ou de s’en vanter. C’est bien une drôle de façon de penser. Je parle de ma fierté pour cet endroit et je vois de l’incompréhension dans les yeux de mes concitoyens, je parle de ma fierté envers ce peuple qui a réussi à survivre malgré les humiliations et un certain colonialisme, ce peuple avec une grande histoire et je vois encore et toujours de l’incompréhension et de la peur. Oui, de la peur. Ce qui me mène à penser que c’est une castration qui a commencé il y a bien longtemps et qui continue volontairement. Un véritable suicide identitaire désiré. Les arguments économiques n'étant qu'un symptôme du problème.
Voulez-vous une société où l’individualisme pur et dur prévaut ainsi que le sectarisme; le communautarisme et l’oubli de la mère apparait? Une élimination totale de la patrie c’est ce que j’observe et c’est chacun pour soi. S’ils aiment leur patrie, ils n’oseront jamais s’en vanter ouvertement. C’est triste. Serait-ce un crime de vouloir retrouver ce sentiment matriarcal envers la patrie qui essaie d’apparaitre mais ne sait comment?
Je suis un fervent croyant que l’épanouissement collectif ne peut atteindre son plein potentiel sans un symbole autoritaire, sans un guide, sans une identité et malheureusement c’est la voie que la majorité choisit. J’espère simplement que la réalisation de l’erreur ne se fera pas à des coûts sociaux et démographiques exorbitants.
Bonne chance.
jeudi 28 mai 2009
Pensée
Une pensée à mes amis qui écrivent des examens au cours des deux prochaines semaines.
Bonne chance et l'été n'est qu'à deux pas. Ne l'oubliez pas!
Bonne chance et l'été n'est qu'à deux pas. Ne l'oubliez pas!
mardi 26 mai 2009
Carthaginoise

Ses valeurs ne sont plus garanties et fluctuent énormément alors que le cours de la bourse commence à chavirer.
Seuls des beats résonnent de plus en plus fort dans sa tête l’élevant haut, très haut.
En montant, elle comprend que lorsqu'ils arrêteront de sonner elle tombera.
Elle a peur et un choix s’annonce à elle. Elle arrête le son et tombe ou ne l’arrête pas et continue son ascension. Mais chaque minute l’élève de plus en plus et la chute ne sera que plus difficile.
Pendant ce temps, les romains achèvent la troisième guerre punique en décapitant les derniers survivants. Ils finiront par brûler la ville, semer du sel et pisser sur le sol de Carthage neutralisant à jamais ce qui fut la plus grande citée portuaire que la Méditerranée ait jamais connu.
Bravo!
dimanche 10 mai 2009
Un renard s’est arrêté sur ma route…

... et j’ai pensé qu’il est très beau ce renard.
J’ai pensé que c’était le plus bel animal sur terre et je le voulais pour moi; rien que pour moi!
Ses yeux étaient remplis de beauté, de malice, d’intelligence, de dédain et d’indépendance. Sa tête haute était recouverte d’une chevelure digne des rois.
Ce même renard est convoité par énormément de chasseurs. Ils le tuent, l’empaillent et l’affichent tel un trophée dans un salon.
Ce renard, sauvage et indomptable, a toujours résisté à l’homme. Quiconque touche à sa liberté devra se battre farouchement contre lui et maintes fois sa ruse a vaincu l’homme.
L’homme, avide et insatiable, ne pouvait se contenter d’observer un renard libre et indépendant. Le fait qu'un animal si beau ne puisse lui appartenir était inacceptable. La solution? Tuer le renard, l’empailler et le posséder pour l’éternité.
Le renard empaillé demeure très beau mais ses yeux sont morts. Ses yeux qui lui donnaient tout son charme sont vitreux et vides de tout sens.
Il a toujours résisté ce renard et résistera toujours jusqu’à la mort. Il rit bien haut et fort lorsqu’il voit ces hommes qui observent son cadavre, fiers de leur dernière acquisition qui est, à bien y penser, pas si satisfaisante que ça. Pourquoi? Ils ne comprendront jamais...
Je regarde donc ce renard qui s’est arrêté sur ma route, le salue respectueusement et continue mon chemin. Fier, satisfait et heureux. Le sentiment est mutuel, je le sais.
J’ai pensé que c’était le plus bel animal sur terre et je le voulais pour moi; rien que pour moi!
Ses yeux étaient remplis de beauté, de malice, d’intelligence, de dédain et d’indépendance. Sa tête haute était recouverte d’une chevelure digne des rois.
Ce même renard est convoité par énormément de chasseurs. Ils le tuent, l’empaillent et l’affichent tel un trophée dans un salon.
Ce renard, sauvage et indomptable, a toujours résisté à l’homme. Quiconque touche à sa liberté devra se battre farouchement contre lui et maintes fois sa ruse a vaincu l’homme.
L’homme, avide et insatiable, ne pouvait se contenter d’observer un renard libre et indépendant. Le fait qu'un animal si beau ne puisse lui appartenir était inacceptable. La solution? Tuer le renard, l’empailler et le posséder pour l’éternité.
Le renard empaillé demeure très beau mais ses yeux sont morts. Ses yeux qui lui donnaient tout son charme sont vitreux et vides de tout sens.
Il a toujours résisté ce renard et résistera toujours jusqu’à la mort. Il rit bien haut et fort lorsqu’il voit ces hommes qui observent son cadavre, fiers de leur dernière acquisition qui est, à bien y penser, pas si satisfaisante que ça. Pourquoi? Ils ne comprendront jamais...
Je regarde donc ce renard qui s’est arrêté sur ma route, le salue respectueusement et continue mon chemin. Fier, satisfait et heureux. Le sentiment est mutuel, je le sais.
mercredi 6 mai 2009
Ishtar, la Gorgone (deuxième partie)

Ceci est la deuxième partie du texte "Ishtar, la Gorgone", la première partie se trouve en dessous de ce texte et date du 18 avril 2009.
Christian s’approchait de plus en plus de la silhouette. C’était Ishtar la grande, Ishtar la dangereuse, Ishtar la menaçante debout sur le bord de la corniche; les nuages noirs cloués sur sa tête. Étrangement, ses cheveux n’étaient plus attachés comme la veille et se dressaient tels les serpents de Méduse. Le jaune de ses yeux a disparu, laissant place à des yeux d’une noirceur indescriptible. L’eau de la pluie collait son sari noir sur son corps, laissant apparaître ses ondulations.
Une peur comme jamais ressentie auparavant envahit soudainement le corps de Christian, des larmes se mirent à couler sur ses joues et ses jambes étaient incapables de faire un pas de plus. Il était debout, l’air ébahi à quelques dizaines de pas de la gitane. Il regrettait d’être venu, il entendait Nico maudire le jour où il ne l’a pas écouté, voyait les pleurs de sa mère; voyait sa Rachel sa chère patronne, qui était aussi son amie et sa confidente, crier, rugir et pleurer à l’annonce d’une nouvelle atroce.
Sa gorge était nouée et aucun souffle n’y passait.
Ishtar le regarda droit dans les yeux, leva sa main gauche droit devant elle et de son index lui fit signe d’avancer vers elle. Elle le possédait, les jambes de Christian avancèrent son corps toutes seules tel une proie donnée en offrande à une déesse cruelle et sans pitié.
Il était à deux pas d’elle et une odeur de souffre envahissait ses poumons, l’affaiblissant de plus en plus.
« Que me voulez-vous, pourquoi moi? » pensa-t-il
« Tu m’es destiné, Yéshlikh me l’a annoncé » lui dit-elle d’une voix malicieuse
« Vous m’entendez?! Qui est ce Yéshlikh? Comment faire pour retrouver ma voix »
D’un air froid et majestueux, elle le regarda dans les yeux et lui dit « Tu es mon destin Priape, fils d’Adonis. Je suis la fille de Yéshlikh, Dieu des mers et des océans en furie »
Elle lui toucha l’épaule et une force divine l’envahit, sa pensée quitta son être…
… elle venait de le nommer fils d’Adonis, il n’avait jamais eu de père. Adonis, homme d’une extrême beauté, avait été abandonné sur le chemin d’Aphrodite, déesse de l’amour et des plaisirs. Elle en tomba éperdument amoureuse et le confia à son amie Perséphone, déesse des enfers afin qu’elle le garde en sécurité. Elle revint le chercher quelques années plus tard pour trouver que Perséphone s’en était épris; elles se le disputèrent.
Zeus résolut leur conflit en ordonnant à Adonis de passer le tiers de l’année avec Aphrodite dans la montagne de Byblos, le tiers avec Perséphone dans le monde souterrain et le dernier avec la personne de son choix. Adonis respecta les exigences du roi des dieux et décida de consacrer le tiers de l'année restant à Aphrodite afin de vivre pleinement son amour pour elle.
Christian venait d’un monde différent! Dans son village, un certain ésotérisme régnait; un ésotérisme qui se caractérisait en premier lieu par la beauté mystérieuse des villageois. Ils avaient tous ces grands yeux clairs qui contrastaient leur teint foncé. Leur beauté était reconnue dans tout le pays et leurs terres étaient toujours verdoyantes et fertiles, même lors des pires sécheresses. Il pouvait compter par centaines les miracles auxquels il a assisté. Le chaman du village l’avait prédit, il était le descendant d’Adonis, le sang qui coulait dans ses veines était divin. Il lui prédit également que sa destinée était grande, bien plus grande qu’il ne le pensait. Les souvenirs de son enfance coulent à flot et sa mémoire lui revint mais il demeure figé au souvenir d’une première journée d’un printemps; il s’était perdu dans le maquis et se trouvait face d’un homme imposant, beau et mystérieux qui le tendait la main et lui dit « Priape, mon fils, je te cherchais… »
« Vous vous trompez de personne Monsieur » et il parti en courant.
Un cri répétitif ne cesse de résonner dans sa tête, il ouvre les yeux et c’est l’alarme qui indique 7:10. Ce n’était qu’un rêve, il se mit à rire dans son lit et des sons sortaient de sa bouche, ses cordes vocales étaient remplies de vie et toute cette histoire n’était qu’un vulgaire rêve! Il se lève, se rase, prend sa douche, s’asperge de parfum dans son rituel qui lui est propre, repasse sa chemise, fait son nœud de cravate, enfile son veston et prépare dans sa tête la nouvelle journée de travail qui s’annonce…
En passant par la corniche, il ne put s’empêcher de regarder les passants et de voir si Ishtar vagabondait sur la côte. Une fois arrivé au travail Rachel l’attendait et le regarda « alors cette voix, tu l’as retrouvée? ».
Christian s’approchait de plus en plus de la silhouette. C’était Ishtar la grande, Ishtar la dangereuse, Ishtar la menaçante debout sur le bord de la corniche; les nuages noirs cloués sur sa tête. Étrangement, ses cheveux n’étaient plus attachés comme la veille et se dressaient tels les serpents de Méduse. Le jaune de ses yeux a disparu, laissant place à des yeux d’une noirceur indescriptible. L’eau de la pluie collait son sari noir sur son corps, laissant apparaître ses ondulations.
Une peur comme jamais ressentie auparavant envahit soudainement le corps de Christian, des larmes se mirent à couler sur ses joues et ses jambes étaient incapables de faire un pas de plus. Il était debout, l’air ébahi à quelques dizaines de pas de la gitane. Il regrettait d’être venu, il entendait Nico maudire le jour où il ne l’a pas écouté, voyait les pleurs de sa mère; voyait sa Rachel sa chère patronne, qui était aussi son amie et sa confidente, crier, rugir et pleurer à l’annonce d’une nouvelle atroce.
Sa gorge était nouée et aucun souffle n’y passait.
Ishtar le regarda droit dans les yeux, leva sa main gauche droit devant elle et de son index lui fit signe d’avancer vers elle. Elle le possédait, les jambes de Christian avancèrent son corps toutes seules tel une proie donnée en offrande à une déesse cruelle et sans pitié.
Il était à deux pas d’elle et une odeur de souffre envahissait ses poumons, l’affaiblissant de plus en plus.
« Que me voulez-vous, pourquoi moi? » pensa-t-il
« Tu m’es destiné, Yéshlikh me l’a annoncé » lui dit-elle d’une voix malicieuse
« Vous m’entendez?! Qui est ce Yéshlikh? Comment faire pour retrouver ma voix »
D’un air froid et majestueux, elle le regarda dans les yeux et lui dit « Tu es mon destin Priape, fils d’Adonis. Je suis la fille de Yéshlikh, Dieu des mers et des océans en furie »
Elle lui toucha l’épaule et une force divine l’envahit, sa pensée quitta son être…
… elle venait de le nommer fils d’Adonis, il n’avait jamais eu de père. Adonis, homme d’une extrême beauté, avait été abandonné sur le chemin d’Aphrodite, déesse de l’amour et des plaisirs. Elle en tomba éperdument amoureuse et le confia à son amie Perséphone, déesse des enfers afin qu’elle le garde en sécurité. Elle revint le chercher quelques années plus tard pour trouver que Perséphone s’en était épris; elles se le disputèrent.
Zeus résolut leur conflit en ordonnant à Adonis de passer le tiers de l’année avec Aphrodite dans la montagne de Byblos, le tiers avec Perséphone dans le monde souterrain et le dernier avec la personne de son choix. Adonis respecta les exigences du roi des dieux et décida de consacrer le tiers de l'année restant à Aphrodite afin de vivre pleinement son amour pour elle.
Christian venait d’un monde différent! Dans son village, un certain ésotérisme régnait; un ésotérisme qui se caractérisait en premier lieu par la beauté mystérieuse des villageois. Ils avaient tous ces grands yeux clairs qui contrastaient leur teint foncé. Leur beauté était reconnue dans tout le pays et leurs terres étaient toujours verdoyantes et fertiles, même lors des pires sécheresses. Il pouvait compter par centaines les miracles auxquels il a assisté. Le chaman du village l’avait prédit, il était le descendant d’Adonis, le sang qui coulait dans ses veines était divin. Il lui prédit également que sa destinée était grande, bien plus grande qu’il ne le pensait. Les souvenirs de son enfance coulent à flot et sa mémoire lui revint mais il demeure figé au souvenir d’une première journée d’un printemps; il s’était perdu dans le maquis et se trouvait face d’un homme imposant, beau et mystérieux qui le tendait la main et lui dit « Priape, mon fils, je te cherchais… »
« Vous vous trompez de personne Monsieur » et il parti en courant.
Un cri répétitif ne cesse de résonner dans sa tête, il ouvre les yeux et c’est l’alarme qui indique 7:10. Ce n’était qu’un rêve, il se mit à rire dans son lit et des sons sortaient de sa bouche, ses cordes vocales étaient remplies de vie et toute cette histoire n’était qu’un vulgaire rêve! Il se lève, se rase, prend sa douche, s’asperge de parfum dans son rituel qui lui est propre, repasse sa chemise, fait son nœud de cravate, enfile son veston et prépare dans sa tête la nouvelle journée de travail qui s’annonce…
En passant par la corniche, il ne put s’empêcher de regarder les passants et de voir si Ishtar vagabondait sur la côte. Une fois arrivé au travail Rachel l’attendait et le regarda « alors cette voix, tu l’as retrouvée? ».
samedi 18 avril 2009
Ishtar, la Gorgone

Le son du téléphone le réveille. Il sursaute hors de son lit, la lumière du soleil illumine sa chambre… Elle est beaucoup plus intense que d’habitude. Il réalise qu’il est passé tout droit, il doit probablement être 11 heures! Le son du téléphone devient de plus en plus strident.
Lui qui d’habitude se réveille entre 7:00 et 7:30, se rase, prend sa douche, s’asperge de parfum, repasse sa chemise, fait son nœud de cravate, enfile son veston et prépare dans sa tête la nouvelle journée de travail qui s’annonce…
Aujourd’hui, le cri de l’alarme ne l’a pas réveillé, sa montre indique 11:23!
Il prend le combiné et veux répondre « allô » mais pas un son ne sort, incapacité totale à émettre un son. De l’autre côté, la voix inquiète de sa patronne résonne « Oui allô, Christian, est-ce que tout va bien? Es-tu malade? Tu n’es pas rentré et nous n’avons pas eu de nouvelles, nous sommes inquiets… »
« Non, non, tout va bien mais mon réveil n’a pas sonné » veut-il dire mais encore une fois, aucun son! Il parvient à chuchoter quelque chose d’inaudible.
« Allô, Christian, c’est Rachel, est-ce toi? Que viens-tu de dire je ne comprend pas »
… sueurs froides, panique totale, allez, un troisième essai « Oui c’est moi, je vais bien » essaie-t-il de prononcer mais aucun son. Rien! Il raccroche le combiné pendant que Rachel criait quelque chose.
Il court dans la salle de bain et se regarde. Il n’a pas changé, toujours ce même visage, ces mêmes yeux, ces cheveux ébouriffés du matin mais il n’a plus de voix. Il veux crier, il veut chanter il veut parler mais rien ne sort. Il est dépossédé de sa voix. Il lave son visage et court vers son ordinateur envoyer hâtivement un courriel à Rachel lui faisant part de la situation; son cœur battant si fort quil défonce sa cage thoracique…
Ce qui lui arrive est directement relié à sa rencontre de la veille. Il se promenait, comme tous les soirs, sur la corniche au bord de la mer. Mais ce soir là, l’odeur de la mer était plus âcre, l’air était plus lourd, il observait deux individus s’insulter. Il se retournait pour continuer sa marche et devant lui apparu la redoutable Ishtar, la gitane qui erre sur la corniche. Celle que tout le monde craint et que tout le monde évite.
Nico, son meilleur ami, l’avait prévenu, si tu rencontres cette gitane, éloigne toi au plus vite, court loin, ne lui parle pas et surtout ne la regarde pas. C’est une Gorgone!
Mais elle était là, devant lui, grande, mince, cheveux longs frisés noirs, teint basané, peau lisse et douce, un foulard noir garni d’or couvrait une partie de ses cheveux et s’entremêlait entre ceux-ci et ses yeux jaunes foudroyants le perçaient; ils étaient entourés de kohol, cette ligne noire que les femmes d'Orient tracent tout autour de leurs yeux en guise de maquillage.
Ishtar serait la descendante de la fameuse Gorgone « Méduse » qui, quelques milliers d’années auparavant, était une femme d’une beauté inouïe que nul ne pouvait résister. Poséidon, Dieu des mers et des océans et ennemi juré d’Athéna, Déesse de la guerre, eut une liaison nocturne avec Méduse dans le plus grand temple d’Athéna. La furie d’Athéna était hors de tout contrôle, cette Déesse reconnue pour sa sagesse n’en avait plus une goutte. Par acte de vengeance et de haine, elle transforma Méduse en monstre ayant une chevelure et une ceinture formées de serpents. La malédiction était tombée plus personne ne pouvait s’approcher de Méduse. À sa vision, son regard mortel hypnotisait la personne et la transformait en statue immobile et muette jusqu’à la fin des temps. Méduse eut deux enfants jumeaux de cette maudite union…
Les bruits couraient dans les souks que Ishtar était la descendante de Poséidon et de Méduse et que bien des malédictions étaient tombées sur les citadins depuis son arrivée.
Au cours de cette bien étrange soirée, Ishtar avait choisi Christian. À sa vue, son sang s’était glacé dans ses veines, son regard ne pouvait plus quitter les yeux diaboliquement beaux d’Ishtar et sous son hypnose elle gémit d'un cri haut et fort « Yéshlikh, Yéshlikh, Yéshlikh » et continua sa route, grande et fière laissant derrière elle une odeur de jasmin et de sulfure ainsi que Christian debout, inerte, sur la corniche.
Quelques longues minutes passèrent, il reprit ses sens, tremblotait encore et continua sa marche inquiet mais heureux; heureux que cet événement n’ait duré que quelques secondes… Quelques secondes de trop!
Pourquoi moi? Que me veut-elle? Qu’est ce que j’ai bien pu faire pour mériter ça? Suis-je muet à vie? Que puis-je faire?
Il enfile son manteau et court vers la corniche… Il revoit les scènes de la veille, entend l’incompréhensible Yéshlikh prononcé à son égard. Partant à la course, le ciel devient gris, le vent souffle derrière lui de plus en plus fort le poussant vers la corniche et les gouttes d'eau commencent à tomber. Il essaie de crier mais toujours rien.
Une fois arrivé sur la corniche, c'est le déluge! Il pleut à torrent et des rafales de vent soufflent dans son dos. Seuls les bruits de la mer agitée, du vent et de l’eau qui coule se font entendre. À l’autre bout de la corniche se dresse la silhouette d’une femme. C’est Ishtar qui l’attend, il le sait…
Lui qui d’habitude se réveille entre 7:00 et 7:30, se rase, prend sa douche, s’asperge de parfum, repasse sa chemise, fait son nœud de cravate, enfile son veston et prépare dans sa tête la nouvelle journée de travail qui s’annonce…
Aujourd’hui, le cri de l’alarme ne l’a pas réveillé, sa montre indique 11:23!
Il prend le combiné et veux répondre « allô » mais pas un son ne sort, incapacité totale à émettre un son. De l’autre côté, la voix inquiète de sa patronne résonne « Oui allô, Christian, est-ce que tout va bien? Es-tu malade? Tu n’es pas rentré et nous n’avons pas eu de nouvelles, nous sommes inquiets… »
« Non, non, tout va bien mais mon réveil n’a pas sonné » veut-il dire mais encore une fois, aucun son! Il parvient à chuchoter quelque chose d’inaudible.
« Allô, Christian, c’est Rachel, est-ce toi? Que viens-tu de dire je ne comprend pas »
… sueurs froides, panique totale, allez, un troisième essai « Oui c’est moi, je vais bien » essaie-t-il de prononcer mais aucun son. Rien! Il raccroche le combiné pendant que Rachel criait quelque chose.
Il court dans la salle de bain et se regarde. Il n’a pas changé, toujours ce même visage, ces mêmes yeux, ces cheveux ébouriffés du matin mais il n’a plus de voix. Il veux crier, il veut chanter il veut parler mais rien ne sort. Il est dépossédé de sa voix. Il lave son visage et court vers son ordinateur envoyer hâtivement un courriel à Rachel lui faisant part de la situation; son cœur battant si fort quil défonce sa cage thoracique…
Ce qui lui arrive est directement relié à sa rencontre de la veille. Il se promenait, comme tous les soirs, sur la corniche au bord de la mer. Mais ce soir là, l’odeur de la mer était plus âcre, l’air était plus lourd, il observait deux individus s’insulter. Il se retournait pour continuer sa marche et devant lui apparu la redoutable Ishtar, la gitane qui erre sur la corniche. Celle que tout le monde craint et que tout le monde évite.
Nico, son meilleur ami, l’avait prévenu, si tu rencontres cette gitane, éloigne toi au plus vite, court loin, ne lui parle pas et surtout ne la regarde pas. C’est une Gorgone!
Mais elle était là, devant lui, grande, mince, cheveux longs frisés noirs, teint basané, peau lisse et douce, un foulard noir garni d’or couvrait une partie de ses cheveux et s’entremêlait entre ceux-ci et ses yeux jaunes foudroyants le perçaient; ils étaient entourés de kohol, cette ligne noire que les femmes d'Orient tracent tout autour de leurs yeux en guise de maquillage.
Ishtar serait la descendante de la fameuse Gorgone « Méduse » qui, quelques milliers d’années auparavant, était une femme d’une beauté inouïe que nul ne pouvait résister. Poséidon, Dieu des mers et des océans et ennemi juré d’Athéna, Déesse de la guerre, eut une liaison nocturne avec Méduse dans le plus grand temple d’Athéna. La furie d’Athéna était hors de tout contrôle, cette Déesse reconnue pour sa sagesse n’en avait plus une goutte. Par acte de vengeance et de haine, elle transforma Méduse en monstre ayant une chevelure et une ceinture formées de serpents. La malédiction était tombée plus personne ne pouvait s’approcher de Méduse. À sa vision, son regard mortel hypnotisait la personne et la transformait en statue immobile et muette jusqu’à la fin des temps. Méduse eut deux enfants jumeaux de cette maudite union…
Les bruits couraient dans les souks que Ishtar était la descendante de Poséidon et de Méduse et que bien des malédictions étaient tombées sur les citadins depuis son arrivée.
Au cours de cette bien étrange soirée, Ishtar avait choisi Christian. À sa vue, son sang s’était glacé dans ses veines, son regard ne pouvait plus quitter les yeux diaboliquement beaux d’Ishtar et sous son hypnose elle gémit d'un cri haut et fort « Yéshlikh, Yéshlikh, Yéshlikh » et continua sa route, grande et fière laissant derrière elle une odeur de jasmin et de sulfure ainsi que Christian debout, inerte, sur la corniche.
Quelques longues minutes passèrent, il reprit ses sens, tremblotait encore et continua sa marche inquiet mais heureux; heureux que cet événement n’ait duré que quelques secondes… Quelques secondes de trop!
Pourquoi moi? Que me veut-elle? Qu’est ce que j’ai bien pu faire pour mériter ça? Suis-je muet à vie? Que puis-je faire?
Il enfile son manteau et court vers la corniche… Il revoit les scènes de la veille, entend l’incompréhensible Yéshlikh prononcé à son égard. Partant à la course, le ciel devient gris, le vent souffle derrière lui de plus en plus fort le poussant vers la corniche et les gouttes d'eau commencent à tomber. Il essaie de crier mais toujours rien.
Une fois arrivé sur la corniche, c'est le déluge! Il pleut à torrent et des rafales de vent soufflent dans son dos. Seuls les bruits de la mer agitée, du vent et de l’eau qui coule se font entendre. À l’autre bout de la corniche se dresse la silhouette d’une femme. C’est Ishtar qui l’attend, il le sait…
À suivre
mercredi 8 avril 2009
Y-as-tu pensé?
Au souvenir de la mer calme qui s’agite sous tes yeux, sous une brise d’été
Au soleil qui se couche et à l'odeur de la mer qui enivrent tous tes sens
Au rouge qui prend le dessus au fur et à mesure que le soleil disparaît
Au profil d’une belle silhouette qui marche sur le sable blanc
Au sang qui coule d’une rivière avant de se jeter dans la mer
Aux cris déchainés qui se font entendre tout autour de toi
Au bruit des bombes qui s’annoncent et qui explosent
Aux amputés qui n’ont plus d’ego ou de dignité
A la haine qui augmente jour après jour
A la vengeance qui se prépare
Au cycle de violence continu
A la mort qui s’annonce
À la fin
Au soleil qui fini toujours par se coucher, enivrant tous nos sens avant la noirceur attendue.
Au soleil qui se couche et à l'odeur de la mer qui enivrent tous tes sens
Au rouge qui prend le dessus au fur et à mesure que le soleil disparaît
Au profil d’une belle silhouette qui marche sur le sable blanc
Au sang qui coule d’une rivière avant de se jeter dans la mer
Aux cris déchainés qui se font entendre tout autour de toi
Au bruit des bombes qui s’annoncent et qui explosent
Aux amputés qui n’ont plus d’ego ou de dignité
A la haine qui augmente jour après jour
A la vengeance qui se prépare
Au cycle de violence continu
A la mort qui s’annonce
À la fin
Au soleil qui fini toujours par se coucher, enivrant tous nos sens avant la noirceur attendue.
vendredi 3 avril 2009
Le fantôme de l'opéra et Christine Daaé

Texte écrit et basé sur un amalgame de sources fiables et complémenté de mon opinion personnelle.
À Ariella
Une relation Fantôme de l’opéra/Christine Daaé se crée, une relation que tout le monde comprend mais que tout le monde condamne. Tout le monde comprend car tout le monde l’a vécue… Sans exceptions!
J’apprends qu’une petite fille de cinq ans se fait attaquer régulièrement par un camarade de classe, en anglais, le terme « bullied » est souvent utilisé pour qualifier ces formes d’attaques.
To get bullied
Le comportement humain est très complexe et la relation vainqueur/vaincu, dominant/dominé est omniprésente, partout! Nous avons été éduqués et inculqués de valeurs nobles telles que la liberté, l’égalité et la fraternité mais nous savons tous que la notion d’égalité n’est vraie et applicable que dans les palais de justice et sur papier mais dans la vraie vie, personne n’est égal. L’être humain est à la constante recherche de sa place dans la jungle que représente la société. Rôle que l’homme se fait attribuer selon ses origines, selon sa force physique, son degré d’éducation, son emploi, sa beauté, son entourage, etc. forçant la société à être fondée sur l’inégalité.
Le comportement du « bullieur » vient surement de là, si son attitude ne change pas, le seul moyen qu’il trouvera pour s’exprimer plus tard sera la violence verbale et/ou physique. Une théorie suggère que le comportement du bullieur découle de sa première relation affectueuse (garçon/mère, fille/père). Son potentiel de développement sera limité car c’est le moyen qu’il utilisera pour obtenir ce qu’il veut, souvent du pouvoir, et l’obtiendra à un jeune âge. Toutefois, l’âge adulte est extrêmement problématique car les lois entrent en jeu et il devient très difficile au bullieur de continuer sur ce chemin et il est typique qu’un tel comportement non corrigé résulte en des problèmes de dépression et d’anxiété chez l’adolescent et surtout le jeune adulte.
Le comportement du « bullied » découle également d’un certain mal et plaisir que ressent ce dernier par l’attention privilégiée qui lui est accordée par le « bullieur ». Une théorie suggère que le comportement du bullied découle également de la première relation affectueuse (garçon/mère, fille/père).
Une mince ligne sépare l’amour de la haine, et bien qu’ils soient aux antipodes, les deux sentiments sont initialement très entremêlés et grandira celui qui réussira à les séparer.
Ainsi une relation Fantôme de l’opéra/Christine Daaé se crée, une relation que tout le monde comprend mais que tout le monde condamne. Tout le monde comprend car tout le monde l’a vécue… Sans exceptions! Ceux qui réussissent à comprendre ce cercle, à l’accepter et à s’en sortir tant au niveau amical, relationnel, professionnel et familial, atteindrons un pas de plus vers la sagesse! Malheureusement bien rare sont ceux qui comprennent et acceptent cette problématique et refusent d’y voir clair.
À Ariella
Une relation Fantôme de l’opéra/Christine Daaé se crée, une relation que tout le monde comprend mais que tout le monde condamne. Tout le monde comprend car tout le monde l’a vécue… Sans exceptions!
J’apprends qu’une petite fille de cinq ans se fait attaquer régulièrement par un camarade de classe, en anglais, le terme « bullied » est souvent utilisé pour qualifier ces formes d’attaques.
To get bullied
Le comportement humain est très complexe et la relation vainqueur/vaincu, dominant/dominé est omniprésente, partout! Nous avons été éduqués et inculqués de valeurs nobles telles que la liberté, l’égalité et la fraternité mais nous savons tous que la notion d’égalité n’est vraie et applicable que dans les palais de justice et sur papier mais dans la vraie vie, personne n’est égal. L’être humain est à la constante recherche de sa place dans la jungle que représente la société. Rôle que l’homme se fait attribuer selon ses origines, selon sa force physique, son degré d’éducation, son emploi, sa beauté, son entourage, etc. forçant la société à être fondée sur l’inégalité.
Le comportement du « bullieur » vient surement de là, si son attitude ne change pas, le seul moyen qu’il trouvera pour s’exprimer plus tard sera la violence verbale et/ou physique. Une théorie suggère que le comportement du bullieur découle de sa première relation affectueuse (garçon/mère, fille/père). Son potentiel de développement sera limité car c’est le moyen qu’il utilisera pour obtenir ce qu’il veut, souvent du pouvoir, et l’obtiendra à un jeune âge. Toutefois, l’âge adulte est extrêmement problématique car les lois entrent en jeu et il devient très difficile au bullieur de continuer sur ce chemin et il est typique qu’un tel comportement non corrigé résulte en des problèmes de dépression et d’anxiété chez l’adolescent et surtout le jeune adulte.
Le comportement du « bullied » découle également d’un certain mal et plaisir que ressent ce dernier par l’attention privilégiée qui lui est accordée par le « bullieur ». Une théorie suggère que le comportement du bullied découle également de la première relation affectueuse (garçon/mère, fille/père).
Une mince ligne sépare l’amour de la haine, et bien qu’ils soient aux antipodes, les deux sentiments sont initialement très entremêlés et grandira celui qui réussira à les séparer.
Ainsi une relation Fantôme de l’opéra/Christine Daaé se crée, une relation que tout le monde comprend mais que tout le monde condamne. Tout le monde comprend car tout le monde l’a vécue… Sans exceptions! Ceux qui réussissent à comprendre ce cercle, à l’accepter et à s’en sortir tant au niveau amical, relationnel, professionnel et familial, atteindrons un pas de plus vers la sagesse! Malheureusement bien rare sont ceux qui comprennent et acceptent cette problématique et refusent d’y voir clair.
lundi 30 mars 2009
Se mettre à poil...

À Coco, tu m'inspires ce soir.
Être à poil est un acte très libérateur! Paf, onde de choc. Peut-être un gloussement de la part de certain(e)s qui m'imaginent tout nu... Et pourtant, on est tous pareils lorsqu'on est à poil, il n'y a plus de distinction. Ne sommes-nous pas tous nés sans vêtements?
J'ai la chance d'habiter seul et un jour, j'ai eu l'idée de me trimballer à poil chez moi... J'éprouvais une légère gêne au début, un inconfort, je vivais quelque chose de nouveau. Mais au bout de quelques minutes c'était fini! J'étais libre, libre de vêtements, libre de toute hiérarchie sociale, libre de toute structure, libre de toute boîte et libre de la société. J'étais un homme à l'état pur et simple, je me suis mis à respirer un air que je n'avais jamais respiré auparavant... Pendant quelques secondes, j'ai ressenti l'extase que ressent le prisonnier qui sort de prison après avoir été enfermé pendant une bonne vingtaine d'années.
J'ai mentionné le concept à quelques connaissances et en général j'ai eu pour réponse des rires, de la gêne ou de l'inconfort et très peu de compréhension. Certaines personnes m'ont même dit que jamais ils ne feront ça... Il ne faut jamais dire jamais, c'est une règle fondamentale!
Pourtant une étude démontre que 39% des canadiens voudraient ou se sont trimballés à poil chez eux. Ouf, je ne suis pas une espèce bizarroïde.
Nudist beach anyone?
samedi 28 mars 2009
Ces arriérés...

Oui je comprends d'où ils viennent, je comprends comment ils en sont arrivés là et je vois que leur mentalité est due à un conditionnement psychologique subi depuis leur plus tendre enfance.
Conditionnement psychologique, religieux et social d'ailleurs.
Ainsi, ils justifient le crime d'honneur, la lapidation d'une femme ayant couché avec un homme avant de se marier, la lapidation d'une femme ayant trompé son époux et parmi les lapideurs, se trouvent souvent le père et les frères de la femme en question. Ils participent à ce crime "noble".
Ce conditionnement est si profond qu'ils ne ressentent pas de remords, ni de honte...
Il faut de tout pour faire un monde mais ça, je n'en veux pas sur cette planète. Je veux un monde où les hommes possèdent tous un esprit critique, qu'ils puissent se questionner, se demander pourquoi la femme a droit à une lapidation alors qu'un homme passerait inaperçu avec de tels actes...
Aujourd'hui je dis oui au développement de l'esprit critique et appelle à une éradication totale de toute forme de lavages de cerveaux. Pour cela, il faudrait que les hommes naissent tous dans un monde libre, sans oppressions et qu'ils aient tous une éducation adéquate avec une emphase sur la philosophie, l'histoire, l'éducation civique et sociale, la compréhension des différentes cultures et de l'amour inconditionnel.
En hommage à Doa Khalil Asswad, lapidée à mort au jeune âge de 17 ans pour être tombée amoureuse d'un homme d'une autre religion! Coeurs sensibles, ne regardez pas le reportage ci-dessous...
http://www.youtube.com/watch?v=dIZJNrc8sKw
Conditionnement psychologique, religieux et social d'ailleurs.
Ainsi, ils justifient le crime d'honneur, la lapidation d'une femme ayant couché avec un homme avant de se marier, la lapidation d'une femme ayant trompé son époux et parmi les lapideurs, se trouvent souvent le père et les frères de la femme en question. Ils participent à ce crime "noble".
Ce conditionnement est si profond qu'ils ne ressentent pas de remords, ni de honte...
Il faut de tout pour faire un monde mais ça, je n'en veux pas sur cette planète. Je veux un monde où les hommes possèdent tous un esprit critique, qu'ils puissent se questionner, se demander pourquoi la femme a droit à une lapidation alors qu'un homme passerait inaperçu avec de tels actes...
Aujourd'hui je dis oui au développement de l'esprit critique et appelle à une éradication totale de toute forme de lavages de cerveaux. Pour cela, il faudrait que les hommes naissent tous dans un monde libre, sans oppressions et qu'ils aient tous une éducation adéquate avec une emphase sur la philosophie, l'histoire, l'éducation civique et sociale, la compréhension des différentes cultures et de l'amour inconditionnel.
En hommage à Doa Khalil Asswad, lapidée à mort au jeune âge de 17 ans pour être tombée amoureuse d'un homme d'une autre religion! Coeurs sensibles, ne regardez pas le reportage ci-dessous...
http://www.youtube.com/watch?v=dIZJNrc8sKw
samedi 21 mars 2009
Idées du jour: les clochards
Chaque personne que l'on rencontre (et il y en a plus de 6 milliards) a une histoire différente.
Chaque individu a son histoire, ses opinions, ses points de vues, son idéologie, etc.
Les clochards par exemple ont une histoire; leur histoire. Je sais que beaucoup d'entre vous veulent leurs demander comment ils en sont arrivés là. Je suis certain que l'histoire de plusieurs d'entre eux serait dignes de grands best sellers ou d'un bon film "histoire vraie"... D'ailleurs, le sujet des clochards et itinérants passionne plusieurs d'entres-nous, je pense en particulier en ce moment à ma très chère Koko qui a eu l'ingénieuse idée de se déguiser en clochard question de voir comment ils vivaient de leur côté... Elle m'impressionne toujours cette Koko, sans arrêt!
En parlant de clochards; c'est samedi, il fait beau, je vais prendre une marche et je vais aller parler à mon clochard préféré aujourd'hui.
J'entretiens une relation étrange avec cette homme dans la cinquantaine (?), il s'appelle Richard, il est calme, toujours souriant, cheveux grisonnants, l'air fatigué mais il dégage beaucoup de distinction et de classe. Quand je cherche mon café le matin, je le salue avec un hochement de tête et un petit sourire; parfois je lui glisse un bonjour Richard et lui me dit toujours "bonjour jeune homme". Parfois je lui donne de l'argent, parfois je lui apporte un café au lait (il ne boit que ça d'ailleurs?!).
Il me semble qu'il est très instruit, il s'exprime très bien et possède une âme bohême.
Je suis intrigué... J'ai envie de lui poser pleins de questions mais je me retiens.
Aujourd'hui sera-t-il un jour différent?
Chaque individu a son histoire, ses opinions, ses points de vues, son idéologie, etc.
Les clochards par exemple ont une histoire; leur histoire. Je sais que beaucoup d'entre vous veulent leurs demander comment ils en sont arrivés là. Je suis certain que l'histoire de plusieurs d'entre eux serait dignes de grands best sellers ou d'un bon film "histoire vraie"... D'ailleurs, le sujet des clochards et itinérants passionne plusieurs d'entres-nous, je pense en particulier en ce moment à ma très chère Koko qui a eu l'ingénieuse idée de se déguiser en clochard question de voir comment ils vivaient de leur côté... Elle m'impressionne toujours cette Koko, sans arrêt!
En parlant de clochards; c'est samedi, il fait beau, je vais prendre une marche et je vais aller parler à mon clochard préféré aujourd'hui.
J'entretiens une relation étrange avec cette homme dans la cinquantaine (?), il s'appelle Richard, il est calme, toujours souriant, cheveux grisonnants, l'air fatigué mais il dégage beaucoup de distinction et de classe. Quand je cherche mon café le matin, je le salue avec un hochement de tête et un petit sourire; parfois je lui glisse un bonjour Richard et lui me dit toujours "bonjour jeune homme". Parfois je lui donne de l'argent, parfois je lui apporte un café au lait (il ne boit que ça d'ailleurs?!).
Il me semble qu'il est très instruit, il s'exprime très bien et possède une âme bohême.
Je suis intrigué... J'ai envie de lui poser pleins de questions mais je me retiens.
Aujourd'hui sera-t-il un jour différent?
mardi 3 mars 2009
Nostalgie
Le sentiment de nostalgie mélange la joie, le bonheur, le souvenir, la tristesse et l'amertume.
C'est bien complexe comme sentiment car il possède de multiples facettes qui tombent de la plus négative à la plus positive. Je n'arrive pas à penser à beaucoup de sentiments qui s'expriment autant "all over the place"!
Lorsque je suis nostalgique, je suis heureux de certains souvenirs de mon enfance ou de mon passé mais je suis également triste car ces moments ne seront plus, ont disparu et ne sont confiés qu'au niveau du souvenir.
Bien que je puisse désirer profondément que ce sentiment n'existe pas, qu'il disparaisse! Je désire également qu'il soit maintenu et je le chéri car il m'apporte du bonheur, de la joie et me défini.
Bref, c'est complexe...
C'est bien complexe comme sentiment car il possède de multiples facettes qui tombent de la plus négative à la plus positive. Je n'arrive pas à penser à beaucoup de sentiments qui s'expriment autant "all over the place"!
Lorsque je suis nostalgique, je suis heureux de certains souvenirs de mon enfance ou de mon passé mais je suis également triste car ces moments ne seront plus, ont disparu et ne sont confiés qu'au niveau du souvenir.
Bien que je puisse désirer profondément que ce sentiment n'existe pas, qu'il disparaisse! Je désire également qu'il soit maintenu et je le chéri car il m'apporte du bonheur, de la joie et me défini.
Bref, c'est complexe...
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