lundi 1 mars 2010
Présence dans l’absence.
J’ai pleuré seul dans mon lit car je l’ai vu, j’ai tout vu.
Il était physiquement absent et psychiquement omniprésent. Satisfait, fier et heureux. Je l’ai vu assis sur la table, heureux et triste. Elle, son épouse, à ses côtés. Elle, son épouse qui ne souriait pas complètement car elle pense à lui et se souvient. Il n’était pas là et pourtant je l’ai vu. Il a voulu que je dise à son épouse qu’il est heureux et présent. Il le sera toujours. Pour longtemps et longtemps encore. Il m’a demandé de lui dire et de la faire sourire. Je l’ai fait naturellement. Sans y penser. Enflammant naturellement tout mon entourage de par sa présence.
Et cette nuit là, j’ai pleuré seul dans mon lit. Pourquoi ai-je ressenti ces choses?
Je devais le lui dire hier. Il m’a poussé à le lui dire. J’ai échoué, je n’ai pas réussi. Il voulait que je lui dise des choses et je regrette de ne pas l’avoir fait. J’ai échoué dans ma faiblesse. Je ne voulais pas créer des larmes inévitables dans un moment jugé inopportun dans ma culture d’origine. Ma culture m’aurait condamnée. J’ai peur de cette condamnation.
J’ai pleuré de ma faiblesse et Il m’a rassuré. Il m’a rassuré, et m’a dit qu’il comprend.
Mes larmes coulèrent toutes seules dans mon lit. Elles coulèrent à n’en plus finir pour cet homme et pour cette femme. Pour toute cette famille. Mes larmes ont coulées toutes seules pour cet homme que je connais à peine. Elles coulaient à n'en plus finir et j’éprouvais de la joie car il était heureux et j’éprouvais de la tristesse car le silence apparent est difficile et j'éprouvais tout court. Mais j’étais heureux de pleurer ainsi. Dans toute cette incompréhension j’ai donc pleuré et ressenti du bonheur. La vie est belle. Sa présence aussi.
Il était beau dans ses yeux. La fierté de la mère et de l’épouse qui regarde ses enfants grandissant, les enfants épanouis, les enfants adultes et heureux. Elle le sentait à ses côtés. Mais il n’était pas là. Ses yeux témoignaient d’une nostalgie et d’une joie. Et pourtant, il était là. Elle le sentait dans son âme. Il aurait suffit que nous dansions sa présence.
Un homme manquait mais de son absence, sa présence était encore plus forte.
Je le sentais partout et je le voyais.
Sa présence sera toujours là et ce pour bien longtemps encore. Il me l’a dit.
En pleurant, je l’ai salué. Lui aussi d’ailleurs.
Il accepte et comprend tout aujourd’hui.
Et il les embrasse.
Et il les embrasse.
Et il les regarde.
Il me fait pleurer encore et me dit d’écrire ceci. De ne pas arrêter. De ne pas arrêter. De ne pas arrêter.
Je n’arrêtais pas, je n’arrête pas et arrêterai encore moins…
mercredi 24 février 2010
La tête haute je suis
La tête haute je te regarde.
La tête haute je danse, danse et danse; les hanches bougent et je suis vrai.
La tête haute je me fais porter dans les airs; mes mains planent et je redescends.
La tête haute je m’écoute; c’est libérateur.
La tête haute je ne mens pas; c’est vrai.
La tête haute je jubile; un rire provenant du cœur se fait entendre.
La tête haute je me déshabille; regards sensuels et un clin d’œil provocateur, peut-être.
La tête haute je m’habille; doucement avec un clin d’œil satisfait.
La tête haute je t’aime bien; un baiser lancé, un regard passionné et je m’en vais.
La tête haute, je te dis à la prochaine…
mardi 23 février 2010
Entre
Entre levant et terre promise
Entre chaud et froid
Entre clair et perdu
Entre beau et haineux
Entre jouissif et passif
Entre tirs et paix
Entre amour et haine
Je ne sais trop où te classer.
Je ne sais trop si je peux te classer.
Sais encore moins si je veux te classer.
Tout ce que je sais, c’est que je suis constant et que tu oscilles.
J’oscille en ce moment pour retrouver une autre constante. L’autre constante que tu n’aimeras pas. Au moins, je reste vrai.
samedi 30 janvier 2010
Madame Butterfly

Elle l’attendait languissant dans ce joli port japonais. Dans une maison en bois. Lui qui promettait de ne jamais l’épingler comme les autres papillons et pourtant… L’inévitable survint et au Hara Kiri elle dû se tourner. Le plus beau des papillons devait finir ainsi, épinglé, mort. Épinglé en son centre, en son nombril. Un véritable Hara Kiri.
Un Hara Kiri, entends-tu? Entrailles ouvertes et d’une mort humble elle recourra. De son sang elle se vida et s’épingla de la sorte.
Une mort des plus sublimes Madame Butterfly se donna. Une mort pas comme les autres. Chronique d’une mort annoncée et pourtant.
Et pourtant…
J’aimerai que la mort ne soit pas annoncée.
J’aimerai que la mort ne soit pas vouée.
J’aimerai que la mort ne soit pas attendue et qu’une surprise vienne.
Une surprise pas comme les autres.
Une surprise des plus belles.
Une surprise qui ressemble à un rêve.
Une surprise qui ne viendra pas.
Une surprise inexistante.
Et pourtant…
La tourmente de Madame Butterfly s’infiltrait dans tout son être. Sa tourmente pénétrait les entrailles de cette geisha japonaise. Une geisha qui fut et qui n’est plus de sa faute. L’américain. L’américain, l’impérialiste. L’américain, l’impérialiste, l’individualiste qui ne reconnaissait pas sa valeur. Son cœur fut donné à l’homme qui ne le méritait pas, l’homme qui le pris, l’écrasa et le vida de son sang.
Sans ce cœur, elle n’avait plus de raison d’être. Sans ce cœur, le Hara Kiri survint et la tourmente sortait, mélangée à ce sang. Elle sortait de ses entrailles, elle sortait et se vidait, elle était libre. Libre de la tourmente et de sa vie, libre comme son cœur vidé et écrasé.
Cio-Cio San cria adieu et tombait, gisant dans une mare de sang.
Ciao lui chuchotais-je, une larme coulant sur ma joue.
mardi 19 janvier 2010
Éclipse solaire

Dans tes yeux je brulais.
Le soleil s’est caché, une éclipse survint. Une belle éclipse bien dangereuse. Dangereuse car le soleil, même masqué, brule toujours les yeux.
Dans tes yeux, je brulais ouvertement. Aujourd’hui, éclipsé, je brule sans m’en rendre compte.
Tu étais soleil et tu brillais à mes yeux. Tu brillais et je reluisais à tes côtés, reluisais de plus belle. Teint basané, regard chaleureux, luxure et intellect. Rien ne manquait mais du jour au lendemain l’éclipse solaire survint et je me retrouve fade, non reluisant, ayant perdu le moment de beauté pour en trouver un autre, beaucoup plus lugubre.
Dans tes yeux, je brulais et mon cœur fondait.
Un état lugubre peu rassurant et dangereux. Lugubre et je plonge dedans tout seul dans cette obscurité.
La noirceur glace mon sang si échauffé.
Je ne sais que penser, je ne sais que faire mais je sais que la situation ne durera pas très longtemps ainsi. Le soleil reviendra ou disparaitra.
Dans tes yeux je brulais.
Je suis là, écoute les signes que je te donne et j’arrêterai d’avoir peur. Je vais regarder l’éclipse droit dans les yeux et lui parler. Directement, au risque de bruler ma rétine. Au risque de perdre ma vision et je m’expose ainsi à ces dangers mais je n’ai pas le choix. Je dois y faire face.
Dans tes yeux je brulais et le sang glacé, je regarde l’emplacement de la flamme masquée.
C’est fini, c’est décidé et c’est écrit. Je t’embrasse, pour la dernière fois, peut-être, avant d’affronter ce soleil noirci.
La flamme masquée ou disparue? Je ne sais plus.
Soleil soudainement noirci.
Soleil noirci qui me fait mal au cœur et me donne envie de pleurer.
Soleil toujours puissant mais masqué ou m’ayant abandonné.
Je ne sais plus, mais le saurai bientôt…
dimanche 17 janvier 2010
Sirènes
Trop différentes mais qui, en fin de compte, finissent par tuer ces pauvres marins.
vendredi 4 décembre 2009
En un jeudi 3 novembre 2009…
… le pneu d’un autobus explosait et tua 10 à 15 personnes!
Sana insista sur le fait que 2 personnes périrent suite à l’explosion du pneu. Mais peu importe, ce ne sont que des chiffres.
Le docteur, lui, a compté 10 à 15 cadavres calcinés. Malheureusement ce docteur à la langue trop longue est introuvable aujourd’hui. Sana l’a masqué pour parler à sa place.
Puis elle insiste cette Sana: ce n’est qu’un accident.
J’aimerai répondre à Sana qu’un pneu qui explose ne peut tuer tant de personnes et bruler l’arrière de l’autobus mais non crie-t-elle, ce n’est pas une bombe qui a explosé mais tout simplement un pneu!
Sana… Soit tu perds la tête ou tu nous prends pour des cons? Le monde entier ri de cette mascarade.mais tu persistes et insistes... J'en ai presque honte.
Tait-toi s'écrie-t-elle, sinon...
Ah ok, Sana, tu incarnes vraiment la voix de la crédibilité et de la raison impartiale. Dire que nous sommes en 2009!
dimanche 29 novembre 2009
Dubaï: rêve ou réalité?

Il y a 20 ans, cette ville était un désert habité par des bédouins et aujourd’hui c’est une méga-ville capable d’ébranler les marchés boursiers de ce monde.
Le problème des villes qui poussent dans un désert est qu’elles s’entremêlent souvent avec la notion du mirage. Elles sont grandioses et irréelles tout comme Las Vegas, une autre ville qui me fait penser à Dubaï.
Dans ces villes pèse le non réel, l’abstrait et le temporaire. Les habitants ont une fatalité : leur sort est entremêlé à celui des bédouins et des nomades qui vécurent dans ces lieux des millénaires durant. Très rares sont les villes qui ont poussées dans un désert et ont survécues au fil du temps (non, le Caire n’est pas construit dans le désert, bien que le climat soit désertique, cette ville est construite autour du Nil assurant ainsi de l’eau en abondance pour ses habitants). La ruée vers l’or et toutes les villes fantômes du Far West qui ornent les Western et les Lucky Luke en témoignent.
Tout comme je me suis toujours méfié de Dubaï, je me méfie des individus qui se sont dotés d’une personnalité hors pair du jour au lendemain mais n’ont aucune histoire voire aucun passé pour en témoigner. Toutes ces qualités qui attirent et qui sont miroitées avec panache mais qui tombent dans la notion du mirage. Peut-être devraient-ils se nomadiser?
Saint-Thomas à la mémoire sale...
lundi 16 novembre 2009
Vampire

C’est fini d’une manière on ne peut plus crue.
Cœur sec et artères vidées de leur sang. Mon âme asséchée et refroidie, je me retrouve sans mots, je n’ai absolument rien à dire. Une chose est claire: c’est fini.
Un gout amer qui ne veut partir me rappelle. Il refuse de partir ce goût amer qui me suffoque.
J’ai besoin de me sucrer et d’éradiquer cette amertume. J’ai besoin de sang car je suis à sec.
Tel un vampire, j’apparais. Puissant, très puissant mais d’un vide volontaire et froid. D’une froideur indescriptible.
Mains constamment glaciales et les pieds congelés.
Je cherche une victime, je sais qu’elle m’offrira beaucoup et je ne lui offrirai que ce que je veux.
Je comprends la fascination de l’homme pour les vampires. Nous en avons tous un refoulé au fin fond de nous et il ne suffit pas de grand-chose pour le faire ressortir. L’apprivoiser ou non? Je vais surement le faire afin que ma prochaine rencontre ne soit pas une proie/une victime mais plutôt une superbe bouffée d'air frais basée sur le respect comme je sais si bien le faire.
Je l’avais oublié en commençant à écrire: la conscience reprend toujours le dessus lorsque les démons sont verbalisés, exprimés et compris.
mardi 10 novembre 2009
Nuage

Je l’apprécie.
Il flotte, flotte et flotte ce nuage. Un beau nuage qui semble solide et que le vent emporte majestueusement vers le soleil. Nuage qui se dandine sensuellement. Nuage qui gigote.
J’adore ses formes.
La trajectoire du nuage dévie régulièrement mais il semble s’adapter et connaître la raison de son existence, il demeure beau et majestueux, peu importe ce qu’il en adviendra.
Il gigote et change constamment de forme.
La sensualité au sens pur du terme ressort avec des airs de musique stimulante jouant en arrière plan, sous un soleil qui ébloui. Des voix se murmurent dans cet environnement.
Il en émane des gloussements gloutons.
Le nuage attire des foules qui le suivent, des foules qui l’entourent, des foules qui l’admirent, il inspire ce nuage et il n’a pas peur. Il inspire et vit le présent.
Il le connaît son sort.
Il le connaît et en fait fi. Il continue à avancer, sachant qu’il risque de s’alourdir rapidement puis finir par disparaître à tout jamais. Une triste mort lui est annoncée, une mort tragique qui se traduit par des larmes qui dévalent sur la terre. Qui ramène toutes les foules à la réalité et qui nourri cette terre qui l’a accueilli.
Les larmes se mirent à couler.
Le nuage, n’est plus, cette masse abstraite indéfinie s’écroula trop rapidement. La cause? La tournure grise que le nuage prit lorsque la Supérieure entra dans le jeu. Il ne le comprendra pas de sitôt.
Le nuage disparu avant son heure.
mercredi 4 novembre 2009
Épilogue d’une traversée

Dans quel état se retrouve-t-il?
Squelettique, blanc, faible, sale, nu, grelottant et seul. Tout seul. Des larmes séchées sur son visage montrent le teint rosâtre de ses joues carbonisées. Son cœur bat faiblement et il prend l’inspiration la plus profonde qu’il n’ait jamais prise.
Ne jamais se fier aux apparences, malgré la faiblesse apparente de cet homme se cache un homme qui a surmonté pleins de défis et d’une intelligence hors pair. À ses yeux, plus rien ne passe inaperçu et il ne rêve pas de vengeance mais de justesse méritée.
La traversée achevée, l’épilogue jaillit comme un tintement de cloches à ses oreilles qui lui rappellent que c’est fini. Aujourd’hui, la chaleur du soleil l’enveloppe. Le trou de la traversée est grand ouvert et il se demande s’il doit maitriser l’art de revenir en arrière afin d’aller plus loin de l’avant. L’alternative serait de le boucher à tout jamais et de ne plus regarder en arrière, vivant sa vie dans un déni constant de sa personne. Il est trop fort et trop curieux pour accepter de rejeter ce passé.
KRJ: Trois lettres qui sonnent bien à ses oreilles et qui lui apprennent à sauter du passé au présent, de la lumière du post épilogue à l’obscurité passée. Du jour, à la nuit. Du concret à l’abstrait.
Je lui souhaite un beau voyage.
jeudi 15 octobre 2009
5:58, sur mon canapé
L'horreur. Le comble du comble. Le sommeil le moins réparateur qui puisse exister!
Je ressens des douleurs partout sur dans mon corps lors de tels réveils. À me demander s'il ne sont pas psychologique.
Je vais aller dans mon lit mais l'idée de marcher jusqu'à mon lit semble être un supplice. Écrire dans mon blog non.
Bon, je vais effectuer mon chemin de la croix.
samedi 19 septembre 2009
Le phénix renaît de ses cendres

Ma nuit m’a envahie, j’ai rêvé et erré. Aujourd’hui, le phénix renait de ses cendres et quitte le port phénicien. Sa chevelure est enflammée et rien ne l’arrête.
dimanche 26 juillet 2009
La psyché originelle

Sa psyché est forte et prend le dessus. Le traumatisme d’enfance ressurgissant, une panique l’emporte. Une panique grandissante directement reliée au retour de Jupiter. Jupiter; la figure patriarcale fantasmagorique, retourne! C’est le retour du désir du père qu’il n’a jamais eu…
Il se souvient de tout cela maintenant et sa psyché originelle remontera toujours à la surface tant que la paix ne sera instaurée.
Entre temps, la fille aux cheveux blonds se lasse d’attendre et claque la porte.
Il l’aimera toujours.
Jupiter, quant à lui, attendra longtemps encore et se maintiendra au niveau fantasmagorique. C’est une peine perdue.
Je lui crie réveille-toi!
samedi 18 juillet 2009
Mizaru, Kikazaru et Iwazaru (suite)
Sujet clos?
Bon, alors j'ai essayé d'appliquer la théorie des 3 singes et j'ai réussi tant bien que mal à le faire de mardi soir à vendredi après-midi (3 jours). Mais dans cet article, je confesse mon pitoyable échec…
Durant ces trois jours je me retenais à chaque fois afin de ne pas intervenir, j’essayais de ne pas voir ou de ne pas entendre et j’ai eu quelques éclats. Des « outbursts » est le mot qui qualifierait le mieux la situation.
Ces outbursts ont commencé vendredi après-midi au travail, avec une longue session de potinage (très agréable d’ailleurs, cette session, elle a débuté mon week-end en force). Suivi d’une visite au pub du coin où j’ai rejoint des amis pour le diner – j’étais en feu… et finalement, le coup de grâce : je me suis retrouvé dans un barbecue chez mes voisines que j’aime beaucoup et là, je m’assois dans ce milieu où se trouvaient quelques personnes qui avaient des points de vue que je qualifierai de limités?
Limités pourquoi? Car ils proviennent d’une région de ce monde où plusieurs débats ne sont pas concevables pour des raisons socio-culturo-religieuses. Et je tiens à souligner le mot débat. Lorsque ces débats non concevables ont lieu, le symptôme apparait : le ton monte, une frustration inexplicable ressort et un agacement profond fait surface. La cause de ces symptômes : il s’agit d’une perception d’attaque directe à l’ego de ces individus. En termes plus simples, il s’agit d’un mécanisme profond de remise en question du monde qu’ils se sont forgés. Un véritable ébranlement de l’ego.
L’ironie c’est que ce même ego va tout de suite renier ce qui se passe en commentant des « je ne suis pas frustré » ou des « oui, je veux débattre » alors qu’au fond, ces débats les dérangent.
Vous comprenez maintenant mon misérable échec? J’en pleure encore - héhéhé
Pourquoi ai-je voulu faire ça?
1) la frustration accumulée au cours des 3 jours suite à l’application de la théorie des trois singes.
2) C’est un désir profond que je possède de vouloir faire voir l’autre côté des choses et de toujours remettre en question les valeurs fondamentales de mon entourage. Ce désir est encore plus prononcé lorsque cet entourage s’est construit un ego entièrement basé sur une appartenance identitaire socio-culturo-religieuse. Une telle appartenance quasi maladive limite les individus et est la cause de beaucoup de guerres et de problèmes dans ce monde. Je vous jure que si ces appartenances n’étaient pas si ancrées chez les gens, le monde serait bien meilleur. Moins de fanatisme en faveur de plus de la paix, la tolérance et l’amour. J’en suis convaincu. C’est l’activiste en moi qui parle.
Conclusion : je suis loin d’être prêt à appliquer la théorie des trois singes. C’est un processus graduel que je prendrai bien du temps à comprendre et à réussir à appliquer. Le bon côté est que je commence à être sensibilisé à cette théorie qui m’éviterait bien des frustrations personnelles.
mardi 14 juillet 2009
Mizaru, Kikazaru et Iwazaru

À Joëlle, ce texte est pour toi.
Khallas, assez, basta!
Propagandes, propgandes et propagandes.
J’en ai par dessus la tête des machines propagandistes et des troupeaux de chèvres qui les écoutent sans réfléchir.
Par-dessus la tête d’écouter ces gens s’abreuver d’absurdités, ces gens et qui n’ont rien d’autres à faire de leurs journées à part de diffuser des discours vides de tout contenu comme de stupides enregistreurs.
Ce qui m’énerve le plus c’est qu’ils m’écoutent mais n’arrivent pas à comprendre mon message… Moi qui aime tellement réussir à faire comprendre mon point de vue - à nuancer avec forcer mon point de vue.
Je devrais m’en foutre, vivre et laisser vivre, mais vraiment je ne peux me taire face à de tels discours. Si vous lisez ce blog, vous comprendrez assez vite que mon niveau de tolérance à l’égard des individus ayant un cerveau lavé et qui ne font rien pour remédier à la situation est quasi inexistant. Je suis loin d’être parfait mais je ne peux m’empêcher de juger en disant qu’il faut vraiment être con pour ne pas comprendre que 1+1 font 2.
La patience est une vertu m’a-t-on dit…
… À bien y penser, la patience n’a rien à voir là dedans. Même si je demeure patient, la propagande continuera longtemps, bien longtemps et ceci ne fait qu’intérioriser ma frustration. À partir d’aujourd’hui, je vais écouter certains: j'essaie la philosophie des trois singes. Ces trois singes m’inspirent et mon grand-père leurs fait souvent référence. Il doit bien avoir raison, ce cher grand-père qui en a beaucoup vu…
Ca me tombe sur la tête comme une révélation. Il fallait que je la partage.
« Je ne dis pas ce qu’il ne faut pas dire, je ne vois pas ce qu’il ne faut pas voir et je n’entends pas ce qu’il ne faut pas entendre »
Sujet clos?
mardi 7 juillet 2009
L’Hermite et moi, une histoire d’ésotérisme.

Plus rien n’existait à part des yeux brillants de savoir dans un visage ridé et des cheveux grisonnants qui témoignent de son vécu.
Je glissais ma main dans le sac de riz et le jeta la poignée de riz sur un vieux plateau de cuivre moyen-oriental. Les formes apparaissaient et elle commença la lecture.
Irma entrait en état de transe et ses yeux brillants devinrent vitreux et elle n’arrêta pas de me répéter, fois après fois que j’étais, suis et serai pour toujours un Hermite.
Ne comprenant pas trop ceci, elle me fit tirer le tarot et qu’elle surprise ai-je eu lorsque la carte me représentant tombe sur la carte IX : L’Hermite.
Elle m’expliqua ce qu’est l’Hermite et par conséquent moi, d’une manière que je n'avais jamais entendu auparavant; j'en suis encore bouche bée. Il était plus que clair qu'elle parlait de moi mais ceci date de plusieurs années. Aujourd’hui, je dis à cette Irma du Parc St-Louis que ses dires s’avéraient être véridiques et que l’Hermite en moi est insatiable.
Si jamais vous retrouvez cette dame, faites moi signe, je l’ai recherché depuis sans succès.
vendredi 3 juillet 2009
Humilité et serenité
Dans le paragraphe qui précède, le mot clé est semble.
Ne jamais se fier aux apparences car elles sont très trompeuses. Si trompeuses… Il s’est fait leurré. C’est un goy.
Le goy restera goy, c’est ce que son entourage lui dit et ce qu’elle pense.
Ce qui est certain, c’est que s’il était de sa religion et qu’elle était goya, jamais il ne lui ferait subir ce qu’elle lui fait vivre en ce moment.
L’humilité est une qualité qu’elle ne comprendra pas car elles n’ont pas été inculquées en elle et le goy a perdu patience. Il est à bout.
Il finit donc par lui dire, en toute sérénité, d’aller se faire voir!
mardi 30 juin 2009
Un sage inégalé

Bien des gens devraient lire tes textes et chercher à les comprendre. Je rêve en pensant qu’un jour mes six milliards de concitoyens puissent lire, comprendre et essayer d’appliquer un petit peu tes textes. La planète avancera bien loin...
"Aucune pilule dorée et dynamique ne résoudra nos problèmes humains. Ils ne pourront être résolus que par une révolution radicale de l’esprit et du cœur de l’homme. Elle exige un dur et constant travail que l’on sache voir et écouter et que l’on acquière ainsi une très grande sensibilité."
Bonne fête
Ils ont tué le père, ils ont tué la mère et ils en sont fiers.
Société laïque, société identitaire, société assimilatrice. Bien de grands mots pour essayer de comprendre cette société.
Je la qualifierai de castrée. Oui oui, c’est ca; de castrée!
Un peuple, une culture, une nation qui n’ose pas se définir pour des raisons « économiques », par peur de s’affirmer ou de s’en vanter. C’est bien une drôle de façon de penser. Je parle de ma fierté pour cet endroit et je vois de l’incompréhension dans les yeux de mes concitoyens, je parle de ma fierté envers ce peuple qui a réussi à survivre malgré les humiliations et un certain colonialisme, ce peuple avec une grande histoire et je vois encore et toujours de l’incompréhension et de la peur. Oui, de la peur. Ce qui me mène à penser que c’est une castration qui a commencé il y a bien longtemps et qui continue volontairement. Un véritable suicide identitaire désiré. Les arguments économiques n'étant qu'un symptôme du problème.
Voulez-vous une société où l’individualisme pur et dur prévaut ainsi que le sectarisme; le communautarisme et l’oubli de la mère apparait? Une élimination totale de la patrie c’est ce que j’observe et c’est chacun pour soi. S’ils aiment leur patrie, ils n’oseront jamais s’en vanter ouvertement. C’est triste. Serait-ce un crime de vouloir retrouver ce sentiment matriarcal envers la patrie qui essaie d’apparaitre mais ne sait comment?
Je suis un fervent croyant que l’épanouissement collectif ne peut atteindre son plein potentiel sans un symbole autoritaire, sans un guide, sans une identité et malheureusement c’est la voie que la majorité choisit. J’espère simplement que la réalisation de l’erreur ne se fera pas à des coûts sociaux et démographiques exorbitants.
Bonne chance.