mardi 30 juin 2009

Bonne fête

À la fille de la jungle

Ils ont tué le père, ils ont tué la mère et ils en sont fiers.

Société laïque, société identitaire, société assimilatrice. Bien de grands mots pour essayer de comprendre cette société.

Je la qualifierai de castrée. Oui oui, c’est ca; de castrée!

Un peuple, une culture, une nation qui n’ose pas se définir pour des raisons « économiques », par peur de s’affirmer ou de s’en vanter. C’est bien une drôle de façon de penser. Je parle de ma fierté pour cet endroit et je vois de l’incompréhension dans les yeux de mes concitoyens, je parle de ma fierté envers ce peuple qui a réussi à survivre malgré les humiliations et un certain colonialisme, ce peuple avec une grande histoire et je vois encore et toujours de l’incompréhension et de la peur. Oui, de la peur. Ce qui me mène à penser que c’est une castration qui a commencé il y a bien longtemps et qui continue volontairement. Un véritable suicide identitaire désiré. Les arguments économiques n'étant qu'un symptôme du problème.

Voulez-vous une société où l’individualisme pur et dur prévaut ainsi que le sectarisme; le communautarisme et l’oubli de la mère apparait? Une élimination totale de la patrie c’est ce que j’observe et c’est chacun pour soi. S’ils aiment leur patrie, ils n’oseront jamais s’en vanter ouvertement. C’est triste. Serait-ce un crime de vouloir retrouver ce sentiment matriarcal envers la patrie qui essaie d’apparaitre mais ne sait comment?

Je suis un fervent croyant que l’épanouissement collectif ne peut atteindre son plein potentiel sans un symbole autoritaire, sans un guide, sans une identité et malheureusement c’est la voie que la majorité choisit. J’espère simplement que la réalisation de l’erreur ne se fera pas à des coûts sociaux et démographiques exorbitants.

Bonne chance.

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