lundi 1 novembre 2010

Insomnies d’un dimanche soir

C’est le nom de chroniques délaissées dans un tiroir
C’est le nom d’un recueil perdu
C’est le nom d’un livre non publié
C’est le nom de feuilles brulées

Il fut un temps où je tirais très fort sur une corde, tout en sachant qu’elle se brisera.
Il fut un temps où je tirais en sachant qu’elle se brisera; dans l’espoir que je gagne mais seul le bris fut déclaré vainqueur.

Aujourd’hui les cordes, coupées ou non sont jetées et brulées, tout comme ces Insomnies d’un dimanche soir. Plus jamais une corde ne sera tirée. Les cordes seront seulement tenues et lâchées. C’est tout ce que je peux promettre.

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