mardi 10 novembre 2009

Nuage

Il débute tout petit ce beau nuage, il s’assemble et grandi en flottant sur place, n’osant pas trop avancer. Il a peur.

Je l’apprécie.

Il flotte, flotte et flotte ce nuage. Un beau nuage qui semble solide et que le vent emporte majestueusement vers le soleil. Nuage qui se dandine sensuellement. Nuage qui gigote.

J’adore ses formes.

La trajectoire du nuage dévie régulièrement mais il semble s’adapter et connaître la raison de son existence, il demeure beau et majestueux, peu importe ce qu’il en adviendra.

Il gigote et change constamment de forme.

La sensualité au sens pur du terme ressort avec des airs de musique stimulante jouant en arrière plan, sous un soleil qui ébloui. Des voix se murmurent dans cet environnement.

Il en émane des gloussements gloutons.


Le nuage attire des foules qui le suivent, des foules qui l’entourent, des foules qui l’admirent, il inspire ce nuage et il n’a pas peur. Il inspire et vit le présent.

Il le connaît son sort.

Il le connaît et en fait fi. Il continue à avancer, sachant qu’il risque de s’alourdir rapidement puis finir par disparaître à tout jamais. Une triste mort lui est annoncée, une mort tragique qui se traduit par des larmes qui dévalent sur la terre. Qui ramène toutes les foules à la réalité et qui nourri cette terre qui l’a accueilli.

Les larmes se mirent à couler.

Le nuage, n’est plus, cette masse abstraite indéfinie s’écroula trop rapidement. La cause? La tournure grise que le nuage prit lorsque la Supérieure entra dans le jeu. Il ne le comprendra pas de sitôt.

Le nuage disparu avant son heure.

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